Pellicules

Test de l’Adox Scala 50

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Mon premier test avec l’Adox Scala 50 ne s’était pas super bien passé hier dû à un petit problème de développement. Et oui, inverser une pellicule noir et blanc pour en faire une diapositive n’est pas une mince affaire!

Mais aujourd’hui grâce au support de Lina (Adox / Fotoimpex), j’ai pu développer ma pellicule sans aucun problème et les résultats sont simplement splendides!

La Scala 50 a une technologie basée sur l’Adox HR-50 mais elle s’appelle Scala pour vraiment souligner qu’elle est faite pour l’inversion et devenir une diapositive.

La HR-50 existait en 120 mais malheureusement aucune des Scala n’existe en 120. Je recherche activement des références et des temps de développement d’autres pellicules pour pouvoir essayer les diapos en 120!

Le double test de l’Adox Scala 50

Et oui, je dis double test car j’ai utilisé la même pellicule dans deux appareils différents. Sur le même principe que pour le test de la Tmax 3200, j’avais utilisé deux pellicules dans deux appareils.

Une pellicule deux appareils photos

Mais là, j’ai d’abord shooté la fin de la pellicule dans mon Canon EOS 3. J’ai donc mis la pellicule dans mon appareil, j’ai pris 14 photos dans le noir total avec capuchon et tout et tout, puis je suis allé prendre les 22 photos qu’il restait.

À la fin de la pellicule, mon appareil a rembobiné automatiquement en laissant l’amorce de sortie.

J’ai ensuite chargé mon Mamiya C3 pour shooter le début de la pellicule.

Enfin j’ai sorti la pellicule du C3 dans le noir total pour la charger dans la cuve.

Je vous épargne les étapes du développement car tout est ici et ce coup ci, j’ai vraiment été bluffé du résultat dès la sortie de la cuve! Un petit coup au coeur quand même quand j’ai vu que j’avais eu un soucis avec le C3 car, il manque au moins 2 photos.

Mon Mamiya C3 a apparemment été jaloux du Pentax 67 et s’est mis à bugger… J’ai vérifié et effectivement, le déclenchement semble aléatoire sur certains temps de pose (1/125 sec)! Il ne fonctionne que quand je suis très doux sur le déclencheur. Si j’enfonce le déclencheur jusqu’au bout, il ne déclenche pas. C’est bon à savoir pour la prochaine fois!

Les résultats

D’abord voyons ce que nous avons sur la table de lumière:

Adox Scala 50 – à la table de lumière

Rien qu’à cette étape la magie est déjà là! Autant regarder un négatif à la table de lumière, c’est sympa pour voir des infos techniques, mais là, c’est déjà une planche contact avec la lumière qui passe au travers! C’est trop trop beau, on peut vraiment passer beaucoup de temps à regarder la table de lumière, tous les détails sont là, c’est incroyable!

Ensuite voyons quelques photos mais là, je ne suis pas sûr de comment faire pour vraiment vous faire partager la beauté de la diapositive!

Autant, un négatif, je le scanne et je l’inverse! Autant là, c’est différent car c’est beau déjà en temps qu’objet et j’ai peur que le scan ne lui fasse pas justice! Mais tentons-le quand même.

Les photos

Les portes de St Gervais – Adox Scala 50

Sur cette pellicule, il y avait beaucoup de portes 😉 C’est un futur projet et je me rends compte que j’ai énormément à apprendre sur la photo d’architecture pour qu’elle soit correctement alignée à la prise!

Je commence aussi par une porte car développer ces diapositives m’a définitivement ouvert une porte dans les possibilités de l’argentique!

Adox Scala 50
La pizzeria – Adox Scala 50

C’est une diapositive et on le voit bien. La latitude est restreinte et il ne sera pas possible d’avoir la lumière du soleil et les ombres. Il faudra choisir!

Adox Scala 50
Les lampions du parking nord – Adox Scala 50

Il faudra aussi bien faire la mesure de lumière car la diapositive ne pardonne pas beaucoup non plus!

La Méhari – Adox Scala 50

Mais la gamme de gris est là quand la diapo est bien exposée.

Adox Scala 50
Jan – Adox Scala 50

Elle peut aussi être une très bonne alliée pour les portraits! Merci Jan de t’être prêté au jeu!

Adox Scala 50
La porte pas droite – Adox Scala 50

Déjà que c’est pas facile de prendre une photo bien alignée mais quand la porte s’en mêle, c’est encore une autre histoire!

Puis enfin, les photos avec le Mamiya C3 grâce auquel j’ai pu utiliser toute la surface de la pellicule:

Adox Scala 50
R2D2 local – Adox Scala 50

J’adorais déjà faire ça avec les négatifs mais là, c’est encore un niveau au dessus!

Le grain est vraiment très fin et très beau et la définition est superbe! C’est super sharp!

Le Casselouvre – Adox Scala 50
Adox Scala 50
First of the roll – Adox Scala 50

Pré-exposé à la mise en place dans l’EOS 3 😉

Conclusion

Je suis vraiment conquis par ce nouvel essai et j’ai déjà beaucoup d’idées pour l’utilisation de ces diapos. Je vous montrerai au fur et à mesure ce que je vais en faire.

Un autre point positif (sans jeu de mot) c’est son prix – 5,50 €! Elle est vraiment abordable (au contraire du kit de développement…). On peut la trouver un peu partout mais son fournisseur « principal » est Fotoimpex.

C’est définitivement un autre produit que le négatif car il ne se tire pas de la même façon. La flexibilité est aussi très réduite. Il faut vraiment faire un travail le plus propre possible directement à la prise de vue.

Mais quand c’est bien fait, c’est vraiment super beau!! J’ai vraiment hâte de recevoir les portes diapos pour pouvoir projeter l’image plutôt que de la tirer!

Et vous, est-ce que ça vous tenterait d’essayer? Avez-vous déjà vu des diapos sur une table de lumière?


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