Test du kit Tetenal Colortec C41
Perso, j’utilise ce kit Tetenal Colortec C41 depuis maintenant plusieurs années et je suis toujours aussi content du résultat!
Ce kit existe aussi en version 1l, à vous de voir combien de pellicules vous avez à traiter et combien de tests vous voudriez faire.
Si en complément vous souhaitez voir la vidéo, voici le lien:
1 – Déroulement du test
Pour ce test, que j’ai fait surtout pour vous montrer comment utiliser ce kit, j’ai développé une pellicule Fujifilm Indus 100.
C’est ma pellicule par excellence pour mes photos souvenirs. J’ai un petit reflex toujours chargé qui me suit partout et quand l’envie m’en prends, je déclenche. C’est une vrai machine à souvenirs car à l’inverse des pellicules que je consomme beaucoup plus rapidement, celle-là peut rester des mois dans mon appareil. Je ne savais d’ailleurs plus ce que j’allais trouver sur celle-ci.
Préparation des solutions
La préparation de la solution est relativement simple et très bien décrite dans le manuel. Il y a 3 solutions à préparer en utilisant les 6 petites bouteilles du kit.
- 3 bouteilles pour le bain du révélateur chromogène
- 2 bouteilles pour le bain de blanchiment-fixage
- 1 bouteille pour le stabilisateur
Pour préparer des solutions de 1 litre, on prend toujours la même quantité de chimie du kit, soit 200ml, et on complète par de l’eau distillée.
J’utilise de l’eau distillée pour éviter les variations dues à la pureté variable de l’eau du robinet.
Le Test
Pour le test, j’ai fait un développement à 38°C.
Pour la cuve, j’utilise une cuve NOVA type aquarium. Elle est vraiment super pratique mais une bassine avec de l’eau chaude peut aussi faire l’affaire. Vous pouvez y ajouter un chauffage d’aquarium pour encore plus de contrôle. Le plus important est d’avoir un thermomètre précis.
Je n’ai pas fait ce test avec de la chimie fraîchement mixée mais j’y avais déjà développé 3 pellicules. Je suis donc partie sur un temps de 3min30sec au lieu des 3min15sec avec des chimies neuves. Ne craignez rien, toutes les infos sont dans la notice
J’obtiens régulièrement de bons résultats à cette température donc je n’ai pas eu l’utilité de passer au développement à 30°C.
Ensuite, comme je n’ai pas de cuve rotative type JOBO, je n’ai jamais essayé le développement rapide à 45°C.
La température du 1er bain est vraiment la plus critique. Sa précision est de l’ordre de 0.3°C. Un bon thermomètre sera pour vous un vrai allié!
Le temps du 1er bain est aussi celui à observer le plus précisément car avec le développement classique à 38°C il est possible de pousser les films.
Pour pousser ses films, il suffit de rallonger le temps du bain du révélateur (1er bain) de 30 secondes par stop. Par exemple, si vous avez sous-exposé à 200 ISO une pellicule de 100 ISO, vous pouvez rajouter 30 sec au 1er bain pour compenser en poussant la pellicule au développement.
Cela signifie aussi que si le temps du 1er bain est trop court, le film sera sous-développé et si le temps est trop long, le film sera sur-développé.
2 – Les résultats du test
Encore une fois, j’ai vraiment été content des résultats obtenus. La pellicule est vraiment bien sortie. Beau contraste, beau grain et le film n’a pas de teinte!
Par expérience, je confirme qu’il est tout à fait possible de développer au moins 12 films par litre. On peut en théorie faire plus mais les temps de développement deviennent vraiment très long, surtout pour le Blix (le 2ème bain) où l’on atteint les 15 minutes. Et 15 minutes de rotation manuelle, c’est long 😉
Voici quelques scans, pour les faire, j’ai utilisé la méthode décrite ici.
Conclusion
Donner ses pellicules au labo est plus facile et un gain de temps vraiment non négligeable. Cependant quand le labo est loin et qu’il n’est pas possible d’y apporter ses films en personne, développer à la maison est un bon moyen d’éviter les aléas de la poste.
L’autre avantage est aussi sur l’expérimentation. Il est possible de pousser ses films, de faire des développements croisés ou encore des films soupes sans abîmer les chimies du labo! Ou sans surcoût de développement par le labo.
Evidemment, il y a aussi un avantage financier assez important mais n’oubliez pas d’inclure votre temps dans ce calcul. Effectivement, si vous le faites par plaisir, pas de problème mais si développer n’est pas votre tasse de thé vous y serez peut être perdant.
Par ce test, je voulais aussi vous rassurer: le développement des négatifs couleurs est tout à fait possible à la maison, ce n’est pas beaucoup plus difficile que le noir et blanc!
J’espère que vous aurez trouvé des infos utiles et si vous avez des questions, je vous encourage à utiliser les commentaires ou les réseaux sociaux 😉 (Facebook / Instagram). Merci pour votre lecture et à bientôt.
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